Ordonnance pour une gratification de mille livres aux soeurs de la Congrégation de Notre-Dame pour l'éducation des jeunes filles amérindiennes
Ce document de l'intendant Jean Bochart de Champigny ordonne au commis représentant Louis de Lubert, trésorier général de la Marine, de payer mille livres comptant aux sœurs de la Congrégation pour «travailler à l'éducation des filles des sauvages». La France soutient financièrement les communautés religieuses qui donnent l'enseignement à l'européenne aux jeunes autochtones. Cette politique d'assimilation échoue et c'est plutôt la traite des fourrures qui permet un certain métissage : lors de ces échanges commerciaux, certains colons apprennent les langues autochtones et adoptent quelques aspects du mode de vie amérindien.