James Murray naît le 21 janvier 1721 ou 1722 à Ballencrieff (Écosse). Il se rend en Amérique en 1758 et prend part au siège de Louisbourg, puis à celui de Québec l'année suivante. Il est promu major général et gouverneur de la garnison de Québec en 1759. Il participe à la bataille de Sainte-Foy en 1760 et à la stratégie mise en place par Jeffery Amherst pour la capitulation de Montréal. En 1760, Murray devient premier gouverneur britannique du district de Québec et, en 1763, de toute la province. D'abord méfiant envers les ordres religieux, il change peu à peu d'attitude et collabore avec eux pour établir une certaine stabilité. Il est rappelé en Angleterre et quitte Québec en 1766 à la suite d'un incident politique, mais il conserve officiellement son poste de gouverneur jusqu'en 1768. Il poursuit sa carrière militaire en Angleterre et ne revient jamais au Canada. Il meurt le 18 juin 1794 à Beauport House (Angleterre).

Guy Carleton, 1er baron Dorchester naît à Strabane (Irlande) le 3 septembre 1724. Il s'engage dans l'armée britannique le 21 mai 1742 et y gravit les échelons. Avec James Wolfe, il participe au siège de Québec où il est blessé au cours de la bataille des plaines d'Abraham. Il prend part à plusieurs autres campagnes militaires avant d’être nommé deuxième gouverneur de la «Province of Quebec» en octobre 1768. Il participe à l’adoption de l'Acte de Québec en 1774 qui permet, entre autres, un retour aux lois et coutumes françaises dans le domaine civil. Il repousse l'invasion américaine de 1775, mais face à plusieurs critiques, il donne sa démission en juin 1777 et reste en fonction jusqu'à l'arrivée de son successeur Frederick Haldimanden 1778. Carleton est nommé commandant en chef des forces britanniques en Amérique du Nord et il occupe ce poste entre mars 1782 et novembre 1783. Il passe les trois années suivantes en Angleterre et revient en avril 1786 en tant que gouverneur général pour l'ensemble des colonies britanniques d'Amérique du Nord. Le titre de baron Dorchester est créé pour lui le 21 août 1786. À partir de ce moment, c'est ainsi qu'il est désigné dans tous les documents officiels. Dorchester quitte définitivement le Canada le 9 juillet 1796. De retour en Angleterre, il poursuit sa carrière de général d'armée. Il meurt le 10 novembre 1808 à Stubbings House, près de Maidenhead (Angleterre).

Pierre-François-Xavier de Charlevoix naît en octobre 1682 à Saint-Quentin (France). Ce prêtre, jésuite et professeur est chargé par le duc d'Orléans, alors régent du Royaume de France, de mener une expédition en Amérique septentrionale afin d'évaluer le potentiel de la colonie française. Il travaille à ce projet près de 25 ans, de son arrivée à Québec en 1720 jusqu'en 1744. Considéré comme le premier historien de la Nouvelle-France, son récit de voyage demeure une source unique de renseignements, particulièrement en ce qui concerne la culture et le mode de vie des autochtones.

Joseph-Octave Plessis naît le 3 mars 1763 à Montréal. Ordonné prêtre en 1786, il est nommé à la cure de Notre-Dame de Québec en 1792, coadjudeur de Mgr Pierre Denaut en 1797, et enfin évêque de Québec en 1806. Dès 1814, il appuie les tentatives du parti canadien pour faire adopter une nouvelle loi scolaire, dont la première version est approuvée en 1824. En 1817, il est nommé au Conseil législatif. Il encourage l'établissement d'écoles et de collèges classiques en milieu urbain, et tout particulièrement dans les régions rurales. Il meurt à l'Hôpital général de Québec le 4 décembre 1825.

Jean-Olivier Briand naît le 23 janvier 1715 dans la paroisse de Plérin, département des Côtes-du-Nord (France). Ordonné prêtre en mars 1739, il arrive à Québec en 1741 comme chanoine. Occupant plusieurs fonctions, il sera entre autre le secrétaire et le confident de l'évêque, Mgr Henri-Marie Dubreil de Pontbriand. Ce dernier le nomme grand vicaire de Québec lors de la défaite des plaines d'Abraham en 1759. Alors que la mort de Pontbriand, en 1760, laisse l'Église canadienne sans évêque, Briand assume un rôle important dans l'administration ecclésiastique de la colonie. Finalement nommé évêque en 1763, il ne sera officiellement consacré qu'en 1766, à Paris. On le reconnaît pour son attitude modérée envers l'administration britannique, son esprit de pauvreté et sa foi en la Providence. Malade, il démissionne de sa charge d'évêque en 1784 et se retire de l'administration du diocèse. Il meurt au séminaire de Québec le 25 juin 1794.

Sœur Thérèse Boilard rappelle l'histoire du collège Notre-Dame-de-Bellevue de la Congrégation de Notre-Dame et évoque quelques souvenirs.



Elle signale que c'est en 1864 que la Congrégation, qui était déjà installée à Saint-Roch à Québec, prend également possession d'un terrain à Sainte-Foy. Dix ans plus tard, une cinquantaine de personnes, religieuses et élèves, emménagent dans une maison dont la construction avait débuté en 1871.



En 1937, en vertu de l'affiliation à l'Université Laval, le couvent devient collège Notre-Dame-de-Bellevue. On y dispense des cours qui vont du niveau primaire jusqu'à Philosophie II. Sœur Boilard fait le tour de l'établissement en photos. Elle mentionne les parloirs, présente l'auditorium qui peut asseoir près de 500 élèves, et la bibliothèque. Elle se souvient à regret de la fermeture du collège en 1996 et cite avec émotion un passage d'un texte à ce sujet.