École Sainte-Thérèse
Institution fondée en 1952, Joliette, Québec.
C'est au début des années cinquante, que les paroissiens de Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus demandent au curé Félix Gadoury qu'une autre congrégation vienne enseigner à leurs enfants, croyant qu'un peu de concurrence serait profitable à l'ensemble des établissements d'enseignement de Joliette. Il est vrai qu'à l'époque, la Congrégation de Notre-Dame dirige un couvent, un pensionnat, une école normale et trois écoles paroissiales. Le curé fait tout de même appel aux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame et l'école Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus est fondée en 1952. Bien que la bâtisse ne soit pas encore construite, les classes sont données dans diverses écoles de la ville par sœur Saint-Paul-Martyr (Lucile Trudel), supérieure, sœur Sainte-Berthe-de-France (Antoinette Beaulieu), sœur Sainte-Yvonne-des-Anges (Yvonne Paquet) et sœur Sainte-Cécile-de-France (Cécile Gagnon). Les religieuses enseignent à cent soixante-dix-sept enfants, cent cinq filles et soixante-douze garçons, de la 1re à la 7e année. Les autres établissements ainsi que les paroissiens se montrent très généreux envers les sœurs de l'école Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus et en plus de mettre à leur disposition des salles de classes, on leur assure le gîte, le couvert, des espaces de travail et les différentes fournitures nécessaires au bon fonctionnement de l'école. Celle-ci et la résidence sont prêtes à la fin de l'année, sur la rue Calixa-Lavallée.
En plus de dispenser l'enseignement académique, l'école propose des leçons de piano, de chant, de diction, de gymnastique, de couture, de tricot et d'art culinaire. De multiples réceptions permettent aux jeunes filles de mettre en pratique leurs leçons d'arts ménagers sous la supervision de leur professeur. Les sœurs et les élèves participent à un ciné-club au pensionnat de la Congrégation, durant lequel on présente «Flammes de charité». La Jeunesse étudiante catholique et la Croisade eucharistique sont très actives et organisent de nombreux évènements. En 1954, on commence la construction d'une aile selon les plans de l'architecte J. Perrault. On ajoute les cours de 8e et 9e année en 1955 et on commence à utiliser la dénomination école Sainte-Thérèse. Des normaliennes viennent y faire des stages d'enseignement. En 1957, le nombre d'inscriptions étant trop grand, la Commission scolaire décide d'envoyer les garçons dans d'autres écoles. Pour répondre au nouveau programme de 8e et 9e année, la Commission nomme un professeur d'arts, le père Étienne Marion, qui dispense des leçons de diction, de solfège et d'histoire de l'art. En 1958, Paulette Gagnon, une élève de Sainte-Thérèse se qualifie pour la finale du Concours d'histoire du Canada organisé par la Société Saint-Jean-Baptiste. Dans les années soixante, des rencontres parents-maîtres sont organisées pour mieux informer les parents et les inclure dans l'éducation de leurs enfants. On ajoute aussi une classe de 10e année. En 1965, les religieuses reçoivent la nouvelle qu'elles doivent quitter l'école à la fin de l'année scolaire. Plusieurs poursuivent leur mission à Joliette dans un autre établissement de la Congrégation, d'autres quittent pour de nouveaux apostolats. L'école primaire Sainte-Thérèse est toujours active sur la rue Calixa-Lavallée et la résidence des sœurs est occupée par la maternelle.
N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.
École Sainte-Thérèse
École Sainte-Thérèse
Joliette, Québec
Institution fondée en 1952
([ca 1952]-1965)
Dernière adresse : 305, rue Calixa-Lavallée