École Sainte-Cécile

En 1944, la Commission scolaire de la ville d'Alma ouvre l'école Sainte-Cécile à la suite d’une pétition des contribuables du rang 9, à l'ouest de la ville. Les habitants du voisinage proposent alors de confier l'école à Mlle Cécile Landry, étudiante à l'école normale du Bon-Pasteur de Chicoutimi et fille d’Elzéar Landry, homme influent dans la région. Le nom de l’institution, école Sainte-Cécile, serait en son honneur. Mlle Landry n'y a cependant jamais enseigné. Après avoir travaillé comme institutrice au couvent Saint-Joseph d'Alma, elle est entrée à la Congrégation de Notre-Dame où elle est devenue sœur Saint-Paul-André. Elle est la nièce de sœur Saint-Ludger-Marie (Marie-Berthe Landry). En septembre 1944, la Congrégation de Notre-Dame se voit confier la direction de l'école Sainte-Cécile. Sœur Sainte-Marie-de-la-Foi (Marie-Anne Landry) et sœur Sainte-Madeleine-de-Provence (Germaine Chagnon), directrices des succursales du couvent, prennent la direction de l'école qui abrite dès le début trente-cinq filles et autant de garçons.  En juin 1947, une exposition des dessins et des travaux de couture est présentée ; les ouvrages font l'admiration des visiteurs. En 1955, l'école reçoit huit classes de la 1re à la 7e année. En 1966, l'école passe sous une direction laïque.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.