École Jeanne-Le Ber

Institution fondée en 1909, Pointe-Saint-Charles (Montréal), Québec.

La fondation de l’école Jeanne-Le Ber, en 1909, est le résultat de l'œuvre éducative prolongée des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, à la Pointe-Saint-Charles, à Montréal. Dès 1668, Marguerite Bourgeoys y fonde une petite école et une ferme sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent. En 1693, l’école et la ferme sont détruites par un incendie. Plusieurs années plus tard, en 1720, les bâtiments sont enfin restaurés. Il faut pourtant attendre l’an 1886 pour voir la fondation d’une nouvelle école sur ce terrain. En effet, la communauté du quartier se réunit afin de demander à Mgr Fabre, archevêque de Montréal, d’ouvrir une école pour filles au sud du chemin de fer du Grand Tronc. La demande est reçue favorablement et la direction de la nouvelle institution est confiée aux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Les fondatrices, sœur Sainte-Marie-Antonin (Christine Cavalier) et sœur Sainte-Marie-Virginie (Marie-Esther Pelletier), ouvrent l’école Marguerite-Bourgeoys dans les locaux de l’ancienne maison de leur ferme. Quarante jeunes filles francophones et anglophones fréquentent les deux classes disponibles. En 1890, faute d’espace, les sœurs font construire une nouvelle école de bois lambrissé de briques sur la rue Wellington. Cette école prend alors le nom de Saint-Charles. En 1909, la Commission scolaire des écoles catholiques de Montréal décide de faire construire une seconde nouvelle école rue Wellington, à l’angle de la rue Dublin. Cette école est nommée Jeanne-Le Ber. Quant à l’ancienne école située à deux pas, elle devient alors une résidence pour les sœurs.

L’inauguration de l’école Jeanne-Le Ber a lieu le 18 juin 1910. Le nouveau bâtiment comporte dix classes. Sœur Saint-Adélard (Marie Saint-James Beauvais), qui est nommée supérieure et sœur Saint-Vincent-de-Sienne (Marie-Alma-Blanche Samson) comptent parmi les fondatrices. Deux cent élèves sont inscrites à l’ouverture des classes. L’année suivante, on compte déjà trois cent trente-six élèves inscrites dont soixante-douze suivent des cours de chant et de musique. Le personnel enseignant est formé de neuf religieuses et deux maîtresses laïques. L’Amicale Notre-Dame-des-Souvenances est formée en 1929 par cent neuf anciennes élèves. En 1960, d’importants travaux de réfection du bâtiment sont mis en œuvre sous l’initiative de la Commission scolaire. Trois ans plus tard, les sœurs offrent cinq locaux de l’école aux sœurs du Bon-Pasteur qui œuvrent en travail social auprès de la communauté du quartier. L’année suivante, elles quittent définitivement les lieux pour aller habiter à la Maison Jeanne-Le Ber, située rue Favard. Aujourd’hui située à une autre adresse rue Favard, l’école Jeanne-Le Ber est une école préscolaire et primaire mixte qui accueille deux cent soixante-dix élèves chaque année.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Vue extérieure - École Jeanne-Le Ber

Vue extérieure - École Jeanne-Le Ber, Pointe-Saint-Charles (Montréal), Québec, [entre 1909 et 1970].

École Jeanne-Le Ber

École Jeanne-Le Ber

Pointe-Saint-Charles (Montréal), Québec

Institution fondée en 1909

(1910-1964)

Dernière adresse : 2160, rue Wellington

(1910-1964) - 2160, rue Wellington