Couvent de la Congrégation de Notre-Dame / École Marguerite-Bourgeoys

Institution fondée en 1943, Baker Brook, Nouveau-Brunswick.

La présence de la Congrégation de Notre-Dame à l’école Marguerite-Bourgeoys de Baker-Brook commence en janvier 1943, lorsque le curé du village, le père Stanislas Ferland, entreprend des démarches auprès du Conseil général. Le souhait du père Ferland est de confier la direction de l’école, jusqu’alors aux mains d’institutrices laïques, à des religieuses. Son souhait est exaucé à l’été 1943 : les sœurs de la Congrégation acceptent de signer un contrat avec la Commission scolaire du village de Baker-Brook. Cette dernière s’engage à fournir aux religieuses un logement chauffé et éclairé. Trois sœurs arrivent à Baker-Brook en juillet : la première supérieure de l’école, sœur Sainte-Marguerite-Marie (Émilia Chicoine), accompagnée de sœur Saint-Antoine-de-Milan (Marie-Dora Daigle) et de sœur Saint-Augustin-Marie (Marie-Germaine Blanchard). Hélas, quelques embûches rendront leur début difficile. En effet, elles ne connaissent pas très bien le programme des études du Nouveau-Brunswick et elles ne possèdent pas non plus la licence leur donnant droit d’enseigner dans une école supérieure de la province. Deux sœurs qualifiées, sœur Sainte-Valérie-de-Milan (Marie-Émilie Cormier) et sœur Sainte-Marguerite-d’Antioche (Mary Florida Pitre), viendront prendre la relève juste à temps pour le début des classes, en septembre 1943, qui comptent cent cinquante garçons et filles.

Un déménagement est en vue à la fin de l’année scolaire : les sœurs ne peuvent rester dans leur logement actuel. Elles tenteront un projet de construction pour une résidence permanente à côté de l’école en 1945, mais il ne sera pas réalisé tout de suite. Il faudra attendre jusqu’en 1959 avant que la Congrégation de Notre-Dame puisse acquérir des terrains et entreprendre la construction d’un couvent. Quant à l’école, elle ne traversera pas les âges, elle est démolie en septembre 1951 et un nouveau bâtiment tout neuf de douze classes est érigé à sa place. Les élèves sont bien chanceux de pouvoir profiter d’une bibliothèque, d’une salle de musique, d’une cafétéria et d’un auditorium. De plus, deux types particuliers de cours y sont maintenant donnés : l’enseignement industriel et l’enseignement ménager. Parallèlement aux études, plusieurs associations permettent aux élèves de se réunir : les Croisillons, les Croisés, les Jécistes, les Enfants de Marie, les Aspirantes, les Congréganistes, l’Union Mariale et les Cadettes. En 1975, la Congrégation de Notre-Dame songe à vendre la résidence des sœurs à Baker-Brook, faute de relève. Au début de l’année 1976, c’est chose faite et, en août, les sœurs quittent définitivement Baker-Brook.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Vue extérieure - Couvent de la Congrégation de Notre-Dame / École Marguerite-Bourgeoys

Vue extérieure - Couvent de la Congrégation de Notre-Dame / École Marguerite-Bourgeoys, Baker Brook, Nouveau-Brunswick, [ca 1945].

Couvent de la Congrégation de Notre-Dame / École Marguerite-Bourgeoys

Couvent de la Congrégation de Notre-Dame / École Marguerite-Bourgeoys

Baker Brook, Nouveau-Brunswick

Institution fondée en 1943

(1943-1976)

Notez que nous ne sommes pas en mesure d'indiquer l'emplacement exact de ce bâtiment. Le lieu affiché est le plus précis selon nos connaissances actuelles.

(1943-1976) - Adresse à déterminer