École Saint-Thomas-d'Aquin

Institution fondée en 1950, Sainte-Foy (Québec), Québec.

C’est en septembre 1950 que s’ouvrent les portes de l’école primaire Saint-Thomas-d’Aquin, dont la construction a été ordonnée et financée par la Commission scolaire de Sainte-Foy, dans la ville de Québec. L’école est située près du couvent Notre-Dame-de-Bellevue, qui est dirigé par la Congrégation de Notre-Dame, ce qui paraît tout à fait pratique aux commissaires, qui souhaitent offrir la direction de l’école à des religieuses. Le curé de la paroisse de Saint-Thomas-d’Aquin se charge d’accomplir les démarches auprès de la Congrégation, laquelle accepte d’envoyer des enseignantes : sœur Sainte-Marie-Paul (Marie-Aline-Elméria Jodoin), la nouvelle supérieure de l’école, sœur Sainte-Marie-Claudia (Marie-Fleurette Noël) et sœur Saint-Marc-Évangéliste (Mariette Dodier). Résidant au couvent Notre-Dame-de-Bellevue, elles se chargent d’enseigner aux quatre-vingt-huit garçons et filles qui envahissent les bancs de l’école en septembre 1950. Des institutrices laïques partagent leurs tâches parmi les classes de la maternelle à la sixième année. À partir de 1953, on compte aussi une septième année. Les enfants, outre leurs cours réguliers, ont aussi des cours de solfège, de culture physique et un cours de travaux manuels, ce dernier remplacé plus tard par l’économie domestique. Un élément intéressant du cursus scolaire de l’école est l’introduction de la «méthode dynamique de lecture», inventée en 1942 par sœur Renée-du-Saint-Sacrement, de la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus.

En plus des activités scolaires, les élèves peuvent se joindre à différentes associations religieuses : les Croisades, les Croisillons, les Légionnaires de Marie, les Apôtres et la société de l’Enfant-Jésus. Hormis les maladies infantiles qui sévissent au cours des années, l’histoire de l’école Saint-Thomas-d’Aquin est tranquille. L’un de ses points caractéristiques, toutefois, est la perpétuelle croissance de sa population étudiante. En effet, au début, la petite école n’a que quatre salles de classe, mais il devient bien vite urgent de trouver de nouveaux locaux. C’est pour cette raison que la Commission scolaire commande, en 1961, la construction d’une nouvelle école pouvant recevoir dans ses huit classes au moins deux cent cinquante élèves. L’école Saint-Thomas-d’Aquin est donc alors composée de deux bâtiments sur deux rues différentes. En 1964, encore en raison du grand nombre d’enfants, il est suggéré de répartir les élèves entre les deux bâtiments selon leur niveau de scolarité. Ainsi, les sœurs n’enseignent plus qu’aux enfants de la maternelle à la quatrième année. Chaque année, en janvier, le personnel enseignant de l’école Saint-Thomas-d’Aquin a le plaisir d’être reçu à souper à l’école Nérée-Tremblay par leurs consœurs qui y travaillent. Cette tradition se poursuit jusqu’en 1968, année à laquelle les sœurs quittent définitivement l’école Saint-Thomas-d’Aquin.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

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École Saint-Thomas-d'Aquin

École Saint-Thomas-d'Aquin

Sainte-Foy (Québec), Québec

Institution fondée en 1950

Premier emplacement (1950-1968)

Dernière adresse : 895, avenue Myrand

École Saint-Thomas-d'Aquin

École Saint-Thomas-d'Aquin

Sainte-Foy (Québec), Québec

Institution fondée en 1950

Deuxième emplacement ([ca 1961]-1968)

Dernière adresse : 2120, rue Boivin

Premier emplacement : (1950-1968) - 895, avenue Myrand
Deuxième emplacement : ([ca 1961]-1968) - 2120, rue Boivin