École Saint-Thomas-Apôtre

Institution fondée en 1953, Montréal, Québec.

En 1953, l’abbé Charles-Henri Robillard, curé de la jeune paroisse de Saint-Thomas-Apôtre à Montréal, entreprend des démarches auprès de la Congrégation de Notre-Dame afin d’obtenir l’aide de religieuses de cette communauté. En effet, avec l’inauguration de la nouvelle école Saint-Thomas-Apôtre, prévue le 1er septembre de la même année, il devient nécessaire de trouver des enseignantes pour dispenser les cours aux jeunes filles de la paroisse. Neuf sœurs, dont la supérieure, sœur Sainte-Marie-de-la-Foi (Marie-Anna Landry) et son assistante sœur Sainte-Bernadette-du-Rosaire (Marie-Louise Dorion) sont ainsi envoyées à l’établissement situé sur la rue Clark, entre le boulevard Crémazie et la rue de Liège. Elles seront aidées dans leurs fonctions par cinq institutrices laïques. La résidence Saint-Thomas-Apôtre emménage également rue Saint-Urbain afin d’héberger les religieuses, mais celles-ci ne pourront y accéder que trois mois après le début des classes, ce qui les oblige à effectuer le trajet entre l’école et la Maison mère, située sur la rue Sherbrooke Ouest.

L’établissement scolaire est divisé en deux sections : les garçons, occupant la partie nord, sont sous la charge des révérends frères du Sacré-Cœur tandis que les filles sont réparties en douze classes, allant de la 1ère à la 7ème année, à l’intérieur de la partie sud. À l’ouverture, trois cent trente-trois élèves sont enregistrées dont deux cent cinquante et une appartenant à la paroisse Saint-Thomas-Apôtre et quatre-vingt-deux à la paroisse voisine Saint-Simon-Apôtre qui n’a alors ni église ni école. Le cardinal Paul-Émile Léger bénit l’établissement le 9 juin 1954. Des classes de 8e année seront intégrées, en 1955 puis des classes de 9e année, en 1960. De même, plusieurs cours spécialisés seront donnés aux enfants, ce qui mènera à la production de nombreux spectacles, sketchs, récitals de chant et de piano, d’expositions de dessin, ainsi qu’à la création d’un Cercle de jeunes naturalistes. Les élèves s’investissent également, dès décembre 1963, à la préparation de paniers de Noël destinés aux plus démunis de la paroisse. Avec le réacheminement des enfants vers d’autres écoles, les classes de Saint-Thomas-Apôtre deviennent progressivement mixtes et ce, jusqu’à ce que la Commission scolaire des écoles catholiques de Montréal décrète que l’école Saint-Thomas-Apôtre n’atteint plus les normes de trois cent cinquante élèves par établissement. L’institution est donc fermée en juillet 1972 et change de nom pour devenir l’école Saint-Pierre-Apôtre, établissement spécialisé pour les enfants ayant un handicap intellectuel. Les sœurs de la Congrégation continuent de demeurer à la résidence de la rue Saint-Urbain ; plusieurs d’entre elles enseignant toujours aux écoles secondaires des environs tandis que d’autres poursuivent leur engagement communautaire au sein de la paroisse. Elles quitteront définitivement les lieux en avril 1977.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Vue extérieure - École Saint-Thomas-Apôtre

Vue extérieure - École Saint-Thomas-Apôtre, Montréal, Québec, 1953.

École Saint-Thomas-Apôtre

École Saint-Thomas-Apôtre

Montréal, Québec

Institution fondée en 1953

(1953-1977)

Dernière adresse : 8550, rue Clark

(1953-1977) - 8550, rue Clark