École Marguerite-Bourgeoys
Institution fondée en 1953, Sorel (Sorel-Tracy), Québec.
En 1934, la Commission scolaire de Sorel ouvre la petite école Saint-Pierre dans l'ancienne école maternelle des Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe, située à l'angle des rues Albert et Charlotte. La Congrégation de Notre-Dame, qui dirige déjà le couvent Saint-Pierre, accepte la direction de l'école qui devient ainsi une succursale du couvent. Deux religieuses enseignantes sont les fondatrices de cette mission : sœur Saint-Pierre-de-la-Résurrection (Maud Saint-Pierre) et sœur Sainte-Marie-Rose-du-Sacré-Cœur (Lucienne Lesieur) ; elles sont sous la direction de sœur Sainte-Thècle (Marie-Rose-Malvina Fortin), supérieure du couvent. Deux institutrices laïques complètent le personnel enseignant. L’institution ouvre ses portes le 14 novembre pour accueillir soixante-neuf garçons et douze filles inscrits dans le cours préparatoire. En 1940, quatre classes de 1re et 2e années sont ouvertes et deux années plus tard, c'est une classe de 3e année qui s'ouvre. En 1946, cent quarante-neuf noms sont sur la liste d'inscription. En 1949, la Commission scolaire est obligée de loger temporairement une classe de garçons de 1re année à l'hospice des Sœurs Grises. L'école devient trop petite et de plus en plus insalubre pour accueillir la population étudiante qui ne cesse d'augmenter. L'année suivante, l'inspecteur de la Commission scolaire, Édouard Guité, déclare que les locaux de l'école sont inacceptables et que les élèves en souffrent sérieusement ; la petite école Saint-Pierre est alors désaffectée.
La Commission scolaire annonce, en 1951, la construction d'un nouvel immeuble de trois étages et de huit classes sur la rue Albert. En attendant l'exécution du projet, les classes sont logées dans les locaux de l'ancien hôpital général des Sœurs Grises. La nouvelle école, baptisée Marguerite-Bourgeoys, ouvre ses portes en septembre 1953 pour accueillir deux cent quatre-vingts filles et garçons de la 1re à la 4e année. Quelques jours plus tard, la direction de l'école se voit obligée de transférer, malgré les protestations des parents, une vingtaine d'élèves à l'école Saint-Maxime en raison d'un surplus d'enfants par rapport au nombre d'inscriptions permis par la Commission scolaire. La bénédiction de l'école s'effectue le 17 avril 1955 par Mgr Jean-Baptiste Nadeau, prélat domestique et vicaire forain à la paroisse de Saint-Pierre-de-Sorel. L'année suivante, le gouvernement lance des campagnes de vaccination contre la tuberculose et la poliomyélite ; les élèves de l'école sont immunisés. En 1958, une revue de diction et de gymnastique est présentée par les élèves, en l'honneur de la fête des mères ; les assistants, professeurs et parents, sont très fiers des enfants. En 1960, pour la première fois dans l'histoire de l'école, les filles sont majoritaires ; cent quatre-vingt-cinq pour cinquante garçons, ce dont les religieuses sont très satisfaites. L’année suivante, la Commission scolaire met en œuvre un projet d'agrandissement de l’école ; huit classes, une bibliothèque et une salle pour les professeurs sont construites. En septembre, deux cent quatre-vingts filles de la 1re à la 7e année sont inscrites. En 1965, une excursion en forêt est organisée pour les élèves de 6e et 7e année ; une exposition est ensuite présentée avec les plus beaux spécimens de feuilles recueillis. Deux années plus tard, les élèves de l'école organisent un concours pour commémorer le succès de la visite à l'Expo 67. Les annales de l'école s'arrêtent en juin 1967, cependant, dans celles du couvent Saint-Pierre, on retrouve des informations qui témoignent de l'existence de l’école Marguerite-Bourgeoys jusqu'en 1973.
N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.
École Marguerite-Bourgeoys
École Marguerite-Bourgeoys
Sorel (Sorel-Tracy), Québec
Institution fondée en 1953
(1953-[ca 1973])
Dernière adresse : 14-15, rue Albert