École de la Pointe-Rocheuse
Institution fondée en 1949, Caraquet, Nouveau-Brunswick.
En septembre 1949, le couvent de la Congrégation de Notre-Dame ouvre sa première école succursale dans le district scolaire no 5 de la ville de Caraquet. Cette institution, nommée école de la Pointe-Rocheuse, comprend deux classes et se situe à moins d'un kilomètre du couvent. Sœur Sainte-Marguerite-des-Séraphins (Léona Frenette) est la fondatrice de cette mission. Elle est sous la direction de sœur Saint-Georges-de-Thèbes (Mary Esther Landon), supérieure du couvent. Le 6 septembre, l'école reçoit une quarantaine d’enfants ; une institutrice laïque est la titulaire de la première classe qui accueille des petites filles et des garçons de la 1re à la 4e année et sœur Frenette est la titulaire de la deuxième classe qui accueille les enfants de la 5e à la 8e année. Une deuxième religieuse, sœur Saint-Cyrille-d'Alexandrie (Julia May White), est envoyée quotidiennement à l'école pour accompagner sœur Frenette par décision de la supérieure du couvent. En 1951, la Commission scolaire installe, à la demande des religieuses, de l'eau courante et des toilettes pour favoriser l'hygiène de l'institution. À la fin de l'année, les fortes tempêtes de neige empêchent les élèves et les professeures de se rendre à l’école ; quand les classes sont annulées à cause de l'absence de l'enseignante, cette dernière doit travailler à autre chose le samedi pour ne pas perdre le salaire de la journée. En février 1952, toutes les écoles du Nouveau-Brunswick sont fermées à l'occasion du décès de Sa Majesté le roi George VI. En juin, une élève de 8e année reçoit le premier prix du comté de Gloucester et le deuxième prix de la province pour une composition française sur le cancer ; la petite école est alors à l'honneur. En septembre, une épidémie de poliomyélite fait retarder la rentrée scolaire. L'année suivante, deux élèves de 8e année sont admis en Éléments latins à l'Université du Sacré-Cœur de Bathurst.
En même temps, par recommandation du Département d'éducation de Fredericton, le surintendant des écoles du comté de Gloucester suggère à sœur Frenette d'obtenir le brevet d'enseignement de la province. La religieuse, avec l'approbation du Conseil général de la Congrégation, se prépare à une année d'études pour l'obtention de la licence ; mais quelques mois plus tard, le Département de l'instruction publique du Nouveau-Brunswick lui accorde son brevet en vertu de la réciprocité des licences d'une province à l'autre. En janvier 1954, les garçons de 8e année demandent de fumer au cours de la récréation ; les religieuses soumettent le cas au surintendant des écoles qui encourage la tolérance afin d'éviter des désobéissances. En mars, la semaine de l'éducation est consacrée à la commémoration du deuxième centenaire de la déportation des Acadiens; les activités qui s'y rattachent portent sur l'amour de la langue française, le respect de la religion catholique et l'histoire de l'Acadie. En 1957, un élève de 4e année mérite le trophée de Gloucester pour s'être classé premier aux examens de français de l'Association acadienne d'éducation. Quelques années plus tard, le service de police de la ville inaugure la patrouille scolaire ; des « brigadiers » et des « sergents » sont nommés parmi les élèves de l'école. En 1964, une campagne contre la tuberculose se tient à l’école ; deux infirmières font subir le test de tuberculinisation aux enfants. En mai 1965, c'est la campagne de vaccination contre la poliomyélite. En octobre, le gérant de la compagnie Lounsbury offre un téléviseur pour permettre aux élèves et aux professeurs de suivre la visite du pape Paul VI aux États-Unis, premier pape à visiter l'Amérique. L'année suivante, une nouvelle méthode d'anglais est mise à l'essai; le manuel « English this way » est distribué aux élèves de 3e et de 4e année. Après juin 1967, l'école ne sert plus aux élèves.
N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.
N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.
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École de la Pointe-Rocheuse
École de la Pointe-Rocheuse
Caraquet, Nouveau-Brunswick
Institution fondée en 1949
(1949-1967)
Dernière adresse : 276, boulevard Saint-Pierre Ouest
Nom de l’architecte(s) ou de la firme : Nazaire Dugas