École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre

Institution fondée en 1922, Sherbrooke, Québec.

En 1921, le Bureau des commissaires d’écoles catholiques romains de la cité de Sherbrooke fait aménager une chapelle temporaire dans le sous-sol de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc. C’est cette petite chapelle qui fait office de toute première école pour les élèves de la paroisse portant le même nom. Le curé de la paroisse, Olivier-Zacharie Letendre, se montre fortement en défaveur de cette décision puisqu’il craint que cela ne retarde l’ouverture officielle d’une école pour filles dans le quartier. La modeste école contient une seule classe où une enseignante laïque accueille une soixantaine de jeunes filles. Devenue plus que nécessaire, la fondation de l’école Sainte-Jeanne-d’Arc se fait deux ans plus tard, dans les locaux de l’école Racine, au 1215, rue Kitchener. Les filles occupent le premier étage de l’école pour garçons dirigée par les Frères du Sacré-Cœur. Il est entendu que deux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame viennent y faire la classe. L’école est séparée par un mur érigé dans le corridor afin de garder intacte la résidence des frères. Pour leur part, les sœurs disposent de cinq pièces dont une sert à la fois de parloir, de réfectoire et de cuisine. En 1923, sœur Saint-Honoré-de-Marseille (Adéline Guimond), directrice, et sœur Sainte-Marie-Olympe (Marie-Alma-Flore Thérien) accueillent cent soixante-quinze élèves du cours préparatoire à la deuxième année. Les sœurs ne s’attendent pas à autant d’inscriptions et n’ont qu’une quarantaine de pupitres à mettre à leur disposition. En 1941, faute d’espace, la Commission scolaire autorise les sœurs à louer l’ancienne église Sainte-Jeanne-d’Arc afin d’y installer quatre classes supplémentaires. En 1948, une coalition dirigée par le curé Albert Gravel se forme afin de demander la construction officielle d’une école pour filles dans la paroisse.

 

En septembre 1951, on fonde l’école Sylvestre, exclusivement réservée aux filles. Il est décidé que l’école prend le nom du notaire Ernest Sylvestre, celui-ci ayant occupé le poste de président de la commission scolaire durant de longues années. L’ancienne école Racine libérée, redevient à l’usage exclusif des garçons. La nouvelle construction, située au 1020, rue Kingston, n’est pas tout à fait prête si bien que la rentrée scolaire doit être retardée au 17 septembre. La nouvelle école comprend dix classes, une résidence pour les sœurs, une chapelle et une salle de récréation. Quatre religieuses et cinq enseignantes laïques y font la classe à deux cent soixante et onze élèves du cours préparatoire à la neuvième année. Les jeunes filles peuvent aussi y suivre des cours d’enseignement ménager, de couture et des leçons de piano. L’Amicale Notre-Dame-de-Sherbrooke est fondée le 26 octobre 1952 lors d’un événement réunissant près de deux cent anciennes élèves. En 1957, les commissaires demandent aux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame de céder la direction de l’école aux sœurs de la Congrégation des Filles-de-la-Croix, dès la rentrée scolaire de l’an 1958.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Vue extérieure - École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre

Vue extérieure - École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre, Sherbrooke, Québec, [19-].

École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre

École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre

Sherbrooke, Québec

Institution fondée en 1922

Premier emplacement (1922-[ca 1951])

Dernière adresse : 1215, rue Kitchener

Nom de l’architecte(s) ou de la firme : Wilfrid-Joseph Grégoire

École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre

École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre

Sherbrooke, Québec

Institution fondée en 1922

Deuxième emplacement (1941-[ca 1951])

Dernière adresse : [1239, rue Denault?]

École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre

École Sainte-Jeanne-D'Arc / École Sylvestre

Sherbrooke, Québec

Institution fondée en 1922

Troisième emplacement (1951-1958)

Dernière adresse : 1020, rue Kingston

Nom de l’architecte(s) ou de la firme : Henri Desroziers

Premier emplacement : (1922-[ca 1951]) - 1215, rue Kitchener
Deuxième emplacement : (1941-[ca 1951]) - [1239, rue Denault?]
Troisième emplacement : (1951-1958) - 1020, rue Kingston