François de Laval, naît à Montigny-sur-Avre (France) le 30 avril 1623. D'abord vicaire apostolique de la Nouvelle-France de 1658 à 1674, il devient le premier évêque de Québec en 1674 et occupe cette fonction jusqu'en 1688. En 1669, bien que peu favorable à la multiplication des ordres religieux dans son diocèse, Laval approuve le travail de la communauté fondée par Marguerite Bourgeoys et lui donne la permission d'enseigner partout en Nouvelle-France. Il souhaite au début unir les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame aux Ursulines, mais finit par reconnaître leur existence propre. Il se retire en 1688 et meurt le 6 mai 1708.

Plusieurs associations à vocation socioreligieuse rassemblant des élèves voient le jour à la fin du XIXe siècle. Le regroupement d'origine française appelé «les Enfants de Marie» permet aux jeunes filles de s'initier à la vie communautaire dans leur milieu scolaire. Elles s'impliquent, organisent des rencontres, font de bonnes actions et apprennent à vivre davantage la présence de Dieu.

Ce document de l'intendant Jean Bochart de Champigny ordonne au commis représentant Louis de Lubert, trésorier général de la Marine, de payer mille livres comptant aux sœurs de la Congrégation pour «travailler à l'éducation des filles des sauvages». La France soutient financièrement les communautés religieuses qui donnent l'enseignement à l'européenne aux jeunes autochtones. Cette politique d'assimilation échoue et c'est plutôt la traite des fourrures qui permet un certain métissage : lors de ces échanges commerciaux, certains colons apprennent les langues autochtones et adoptent quelques aspects du mode de vie amérindien.

Bien que le gouverneur représente le roi en Nouvelle-France, c'est l'intendant qui dans les faits dirige la colonie, car il est responsable des finances, de l'administration intérieure et du système judiciaire. En vertu de ses fonctions, l'intendant Gilles Hocquart interdit aux habitants de Neuville de couper du bois sur les terres de la Congrégation de Notre-Dame, sous peine d'amende. L'ordonnance est affichée sur la porte de l'église Saint-Charles afin que les résidents de l'endroit ne puissent prétendre l'ignorer.

Les «Jambes de bois» (équipe des sœurs) affrontent les «Étoiles filantes» (équipe des étudiantes) lors d'une partie de ballon-balai organisée dans le cadre du Carnaval de Québec à l'École normale Notre-Dame-de-Québec.

Sœur Jacqueline Boudreau (Sainte-Jacqueline-de-l'Assomption) et sœur Réjane Thibault (Sainte-Jeanne-Maria) accompagnent les étudiantes à la cabane à sucre de M. Gérard Plante à l'Île d'Orléans.