École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes

Institution fondée en 1928, Iberville (Saint-Jean-sur-Richelieu), Québec.

La fondation de l’école Notre-Dame-de-Lourdes à Iberville répond à un pressant besoin de nouveaux locaux pour la jeunesse étudiante. En effet, puisque les élèves externes étaient devenues trop nombreuses au pensionnat Saint-Athanase d’Iberville, la commission scolaire décide d’ouvrir en 1928 une école située plus au centre de la ville afin de favoriser les enfants des familles éloignées. Plutôt que de procéder à la construction d’un nouvel édifice, la Commission scolaire d’Iberville achète une propriété située au 295 de la 6e avenue sur laquelle on effectue des améliorations et des réparations. Les travaux commencent en janvier 1928. La Congrégation de Notre-Dame s’engage à fournir quatre religieuses pour la nouvelle école : sœur Sainte-Hortensia (Germaine Kirouac), sœur Saint-Frédéric (Bernadette Perreault), sœur Saint-Celse (Marie Bisson) et sœur Saint-Pierre-des-Oliviers (Blanche Gosselin). Ces dernières résident au pensionnat Saint-Athanase d’Iberville, à partir duquel elles voyagent matin et soir dans une voiture et ce, aux frais de la Commission scolaire d’Iberville. L’école est ouverte le 3 septembre 1928 et on dénombre cent soixante-quatorze élèves inscrites en cette première journée, réparties en quatre classes. L’inspecteur de la commission scolaire trouve ces classes surchargées et décide d’ouvrir une cinquième classe dès le 4 octobre 1928. Cette classe est dirigée par une institutrice laïque.

Au début, les cours couvrent la première à la cinquième année, mais à partir de 1935 s’ajoute la sixième année. Le programme scolaire s’enrichit graduellement de cours de solfège, de travaux manuels, de dessin, d’anglais, d’enseignement ménager, d’art culinaire, de couture et de gymnastique. L’année 1938 est synonyme de nouveauté : le nombre d’enseignantes augmente à huit, deux classes de garçons sont instaurées et des travaux d’agrandissement s’organisent. Ceux-ci sont terminés en janvier de l’année suivante. Un troisième étage est ouvert aux jeunes filles de troisième, quatrième, cinquième et sixième année. Par contre, la population étudiante ne cesse de croître, si bien que la Commission scolaire d’Iberville ouvre l’école Saint-Noël-Chabanel en 1952 afin de desservir les enfants de la paroisse du même nom. Ces enfants fréquentent jusqu’alors l’école Notre-Dame-de-Lourdes. Au fil des ans, des classes s’ajoutent et à partir de 1953, on enseigne jusqu’à la onzième année. Mais ces classes ne suffisent plus devant l’augmentation du nombre élèves : en 1955, il faut donner des cours dans des locaux de fortune à la salle paroissiale Saint-Charles, ce qui fait espérer aux sœurs la construction d’une nouvelle école. Ce souhait est exaucé et le vendredi 21 novembre 1958, les professeurs et les élèves mettent leurs efforts en commun et commencent le déménagement du matériel vers la nouvelle école qui communique avec l’ancienne simplement par une porte. Les cours reprennent officiellement dans la nouvelle section le lundi suivant. En août de la même année, les religieuses quittent le pensionnat Saint-Athanase d’Iberville pour venir habiter dans leur nouvelle résidence située dans l’ancienne partie de l’école Notre-Dame-de-Lourdes.

La vie d’enseignante des religieuses est ponctuée de conférences, de journées d’études pédagogiques, et de visites d’inspecteurs et de commissaires. Les élèves, quant à eux, partent en retraite religieuse chaque année, assistent à des congrès eucharistiques et participent à des concours ainsi qu’à des expositions. En 1961, outre l’Année générale, les plus grandes élèves peuvent choisir l’Année scientifique, et au fil des ans elles peuvent ajouter diverses options à leur parcours scolaire, notamment sciences lettres, art ou mathématiques. Des associations religieuses existent aussi à l’école Notre-Dame-de-Lourdes : la société des Anges Gardiens et celle du saint Enfant-Jésus, la Croisade eucharistique et la Jeunesse étudiante catholique. Des réunions du Cercle des jeunes naturalistes y ont aussi lieu. En 1965, on ajoute une école préfabriquée à celle déjà existante. La direction de l’école devient laïque à partir de l’année 1966. Le Conseil général de la Congrégation de Notre-Dame décide de fermer la résidence des sœurs adjacente à l’école Notre-Dame-de-Lourdes en février 1967. Toutes les religieuses de cette mission sont nommées ailleurs, sauf trois qui continuent à y enseigner en voyageant depuis l’École normale de la Congrégation de Notre-Dame située à Saint-Jean-sur-Richelieu.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Vue extérieure - École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes

Vue extérieure - École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes, Iberville (Saint-Jean-sur-Richelieu), Québec, [19-].

École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes

École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes

Iberville (Saint-Jean-sur-Richelieu), Québec

Institution fondée en 1928

Premier emplacement (1928-1967)

Dernière adresse : 295, 6e avenue

Nom de l’architecte(s) ou de la firme : Frederick Lawson et James Nelson

École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes

École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes

Iberville (Saint-Jean-sur-Richelieu), Québec

Institution fondée en 1928

Deuxième emplacement ( -1967)

Dernière adresse : 44, 4e avenue

Nom de l’architecte(s) ou de la firme : Frederick Lawson et James Nelson

École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes

École secondaire Notre-Dame-de-Lourdes

Iberville (Saint-Jean-sur-Richelieu), Québec

Institution fondée en 1928

Troisième emplacement ( -1967)

Dernière adresse : 60, 5e avenue

Nom de l’architecte(s) ou de la firme : Frederick Lawson et James Nelson

Premier emplacement : (1928-1967) - 295, 6e avenue
Deuxième emplacement : ( -1967) - 44, 4e avenue
Troisième emplacement : ( -1967) - 60, 5e avenue