École Saint-Vincent-de-Paul / École Bourgeoys-Champagnat / École Bourgeoys

L’histoire de l’école Bourgeoys-Champagnat débute en 1956 avec l’arrivée de cinq sœurs de la Congrégation de Notre-Dame : sœur Saint-Omer-de-Luxeuil (Gratia Gratton), supérieure, sœur Sainte-Marie-de-la-Purification (Victorienne Lévesque), sœur Sainte-Marie-de-Liesse (Annette Dragon), sœur Marie-Blanche-Emma (Marie-Blanche Bouchard) et sœur Sainte-Marguerite-de-l’Immaculée-Conception (Marguerite Pierre). Elles arrivent dans la paroisse Saint-Vincent-de-Paul, à ville Jacques-Cartier (renommé Longueuil en 1969), à la demande du curé de la paroisse, M. Michel Bernard. C’est que la Commission scolaire de la ville souhaite construire une école primaire pour les enfants du secteur et, convaincue par le curé, elle invite les sœurs à venir y enseigner et s’engage à leur fournir un logement. Les débuts de la mission souffrent un peu du manque de ressources. Il est d’abord difficile de trouver un logement pour les religieuses. Elles occuperont finalement un logis de cinq pièces dans un deuxième étage, à dix minutes de l’église. L’école se trouve temporairement à l’intérieur d’une salle paroissiale attenante à l’église. On divise la salle pour en faire quatre pièces. Cette école temporaire est nommée école Saint-Vincent-de-Paul. Les sœurs y enseigneront un an, jusqu’à la construction de la véritable école, que la Commission scolaire baptisera du nom de Bourgeoys-Champagnat, en mai 1957.

Six cent filles et garçons, de la première à la onzième année, envahissent les salles de classe en septembre 1957. Obligées de laisser leur logement loué seulement pour douze mois, les sœurs ignorent jusqu’à la dernière minute l’endroit où elles vont passer leur nouvelle année. La Commission scolaire, ne sachant où les loger, leur octroie finalement quelques pièces à l’intérieur de la nouvelle école en attendant la construction de leur résidence permanente. Celle-ci voit le jour en 1958, elle se trouve juste à côté de l’école, au 2179 avenue Daniel. Pour une fois, les sœurs peuvent vivre plus confortablement. Elles en profitent jusqu’en 1970, date à laquelle elles doivent encore déménager, car, les élèves se faisant plus nombreux, la Commission scolaire veut utiliser la résidence pour de nouvelles salles de classe. Cette fois-ci les religieuses emménagent dans une maison à quelques rues de l’école. Ce ne sera pas leur dernier logement : elles déménageront à nouveau en 1978 sur la rue Labelle, dans la résidence de Longueuil. Durant toutes ces années d’enseignement à l’école Bourgeoys-Champagnant, les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, accompagnées d’enseignantes laïques, ont le plaisir d’enseigner des années régulières de la maternelle à la onzième année ainsi que des années commerciales en dixième et onzième années. Elles ont aussi animé des activités religieuses pour les élèves, telles que les Croisillons, les Croisées, la Jeunesse des écoles catholiques, les Cadettes, l’Union mariale et les Dominiques, sans oublier le Service missionnaire des jeunes, qui produit même un journal missionnaire nommé l’«Appel». Les élèves ont aussi la chance de participer à des activités spéciales, telles le ciné-club et le cercle des Jeunes naturalistes. Les anciens et anciennes peuvent se rencontrer lors de la réunion annuelle de l’Amicale Notre-Dame-de-la-Charité, fondée en 1960. La dernière sœur quitte l’école en 1978.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.