École Saint-Elzéar

Institution fondée en 1951, Saint-Elzéar (Saint-Elzéar-de-Beauce), Québec.

Le 12 novembre 1950, jour de la béatification de Marguerite Bourgeoys, le secrétaire de la Commission scolaire de Saint-Elzéar entreprend des démarches auprès de la Congrégation de Notre-Dame afin d'obtenir des religieuses pour enseigner à l'école Saint-Elzéar, construite l’année même. La nouvelle bâtisse remplace l'ancienne, devenue trop petite et inhabitable en hiver. Elle comprend quatre classes, une chapelle, un parloir, un réfectoire, une cuisine, ainsi que cinq chambres à coucher. En septembre 1951, Le Conseil de la Congrégation de Notre-Dame confie le couvent à quatre religieuses : sœur Saint-Alexandre-de-Rome (Marguerite Bisson), supérieure, sœur Sainte-Yvette-Maria (Yvette Cantin), sœur Sainte-Irène-du-Sauveur (Irène Chantigny) et sœur Saint-Bertin (Marie-Laure Larochelle) ; cette dernière, est native de la paroisse. Le 12 août, l'institution est bénite par M. Eusèbe Labbé, curé de Saint-Elzéar. À la première rentrée scolaire, l'école accueille soixante-deux filles et trente-trois garçons de la 1re à la 9e année. En 1952, le Bureau d'hygiène ferme l'institution pendant les trois premières semaines de février à cause de quelques cas de varicelle déclarés dans les classes. En septembre 1953, l'école participe à la messe commémorative du tricentenaire de l'arrivée de Marguerite Bourgeoys au Québec ; les élèves chantent le Cantique du pèlerin. La même année, différentes sociétés voient le jour à l'école : la Société des Anges-Gardiens, le Cercle des jeunes naturalistes, la Croisade eucharistique et la Jeunesse étudiante catholique. En septembre 1954, les garçons de la 6e à la 9e année quittent l’école ; un professeur laïque les accueille dans un local aménagé temporairement dans la salle municipale. En décembre de la même année, le Cercle des jeunes naturalistes de l'école reçoit son diplôme d'affiliation à la Société canadienne d'histoire naturelle sous le nom officiel de « Les Grillons » ; vingt-sept élèves font partie du Cercle.

En 1955, le lieutenant-colonel Léon Lambert visite l'école pour donner une conférence au sujet des règlements de sécurité sur les routes. Avant de quitter les lieux, il félicite les enfants de leur bonne conduite ; il souligne qu'il s'agit d'un comportement distinctif des élèves de la Congrégation de Notre-Dame. En 1959, une classe de 10e année est ouverte et, pour la première fois à l'école, une enseignante laïque est engagée ; elle prend en charge la classe de 3e année. En 1961, c’est au tour des garçons de 2e et de 3e années de quitter l'école pour occuper une classe au sous-sol de la salle paroissiale sous une direction laïque. En 1964, la population étudiante augmente ; une classe est donc ajoutée au rez-de-chaussée. En 1965, considérant la diminution des effectifs à la Congrégation de Notre-Dame, le Conseil général décide de fermer le couvent Saint-Elzéar ; deux religieuses demeurent temporairement en service à l’école ; elles habitent au couvent de Sainte-Marie-de-Beauce. L'école Saint-Elzéar devient ainsi une succursale du couvent jusqu'en 1969, année au cours de laquelle les sœurs quittent définitivement l'école.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Vue extérieure - École Saint-Elzéar

Vue extérieure - École Saint-Elzéar, Saint-Elzéar (Saint-Elzéar-de-Beauce), Québec, [ca 1955].

École Saint-Elzéar

École Saint-Elzéar

Saint-Elzéar (Saint-Elzéar-de-Beauce), Québec

Institution fondée en 1951

(1951-1965)

Dernière adresse : 668, rue Principale

(1951-1965) - 668, rue Principale