École paroissiale / École Notre-Dame

Institution fondée en 1875, Joliette, Québec.

Dès la fondation du couvent à Joliette en 1875, les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame créent deux classes dans le pensionnat. L'ancienne résidence d'un dénommé Panneton, rue De Lanaudière, servira d'externat. Celui-ci deviendra l'école paroissiale Saint-Charles-Borromée qui, en 1912, est transformée pour accueillir l'école d'application pour les élèves de l'école Normale de Joliette. C'est en 1948 que l'école prend le nom de Notre-Dame. Elle est dirigée par sœur Sainte-Marie-Clotilde (Aurore Lachapelle), accompagnée de douze religieuses enseignantes. Douze classes sont ouvertes pour accueillir les trois cent vingt-sept élèves inscrites de la 1re à la 10e année. Mgr Joseph-Arthur Papineau accorde beaucoup d'importance à l'enseignement du catéchisme et les Clercs de Saint-Viateur donnent régulièrement des cours aux élèves de Notre-Dame. En plus des matières académiques, les sœurs enseignent le piano, le chant, la couture, la diction et les arts ménagers. Les élèves s'impliquent aussi dans la Jeunesse étudiante catholique (J.E.C.) et dans la Croisade eucharistique ; on organise avec elles de nombreux évènements et voyages. En 1951, les parents des élèves sont invités à participer à une réunion lors de la semaine de la campagne étudiante. Une cinquantaine de parents se présentent à la soirée qui débute par des chants et un récital de piano et se poursuit avec un forum sur l'éducation et l'implication des parents. La même année, la Commission scolaire nomme un professeur de gymnastique à l'école Notre-Dame. En 1953, les élèves jouent la pièce « La petite Jeanne d'Arc » lors des célébrations entourant le Jubilé d'argent de Mgr Papineau.

En 1954, les membres du Service à la vie viennent donner des cours sur la psychologie relationnelle, explorant des sujets comme l'amitié et la psychologie masculine et féminine. Durant les années cinquante, on lance plusieurs campagnes de prévention des problèmes de santé chez les élèves, dont celle de la vaccination par le B.C.G. (Bacille Calmette-Guérin), contre la tuberculose. Après le décès d'une élève, frappée par un autobus et étant donné le chemin très achalandé que doivent emprunter les élèves pour se rendre à l'école, des leçons de sécurité routière sont dispensées par la police provinciale. En 1956, plusieurs élèves de la 1re à la 3e année prennent la route, moins longue, de la nouvelle école Tellier. Ceci fait passer le nombre de classes de douze à dix à l'école Notre-Dame, avec deux cent cinquante élèves inscrites. De 1958 à 1960, des classes de 11e et 12e année s'ouvrent et Notre-Dame porte alors le titre d'école secondaire. En 1961, l'école devient une école régionale fusionnée au pensionnat de Joliette et voit son taux d'inscription doubler. C'est aussi l'année de l'arrivée d'un orienteur à l'école. À partir de ce moment-là, les annales sont fusionnées à celles du pensionnat de la Congrégation.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Nous n'avons pas la photo de cet établissement. En avez-vous une pour nous?

École paroissiale / École Notre-Dame

École paroissiale / École Notre-Dame

Joliette, Québec

Institution fondée en 1875

(1948-[ca 1961])

Dernière adresse : 393, rue De Lanaudière

(1948-[ca 1961]) - 393, rue De Lanaudière